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Photo du rédacteurAmap Sanary

Notre Santé aime les AMAP!

Dernière mise à jour : 6 mai 2020

SE NOURRIR AUTREMENT

Depuis la création des premiers " repères nutritionnels " en 2001, les connaissances sur l'alimentation et l'activité physique ont évolué. À la suite des avis récents de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) et du Haut Conseil de la santé publique, Santé publique France a été chargée de formuler les nouvelles recommandations s'adressant à la population adulte. Pour cela, l'Agence s'est appuyée sur un comité réunissant des compétences spécialisées en épidémiologie, prévention et promotion de la santé, information, communication, mais aussi des professionnels travaillant au quotidien auprès de la population. Différentes études quantitatives et qualitatives, menées auprès du grand public et de professionnels, ont permis d'ajuster les recommandations tout au long de leur conception.


En parallèle, de nombreuses études montrent que l’alimentation la plus bénéfique en termes de protection cardio-vasculaire et de longévité est le régime méditerranéen.


-Abondance de produits céréaliers complets

-Abondance de fruits et de légumes

-Abondance d'ail, d'oignon, d'épices et d'aromates

-Utilisation de l'huile d'olive et de colza comme corps gras

-Consommation quotidienne de légumineuses, de noix et de graines

-Consommation quotidienne de yaourt et de fromage de brebis

-Consommation quotidienne, mais modérée, de vin rouge (12 cl/ jour)

-Grande consommation de poisson (plusieurs fois par semaine)

-Consommation limitée de poulet et d'œufs (quelques fois par semaine)

-Consommation limitée d'aliments sucrés (quelques fois par semaine)

-Consommation très limitée de viande rouge (quelques fois par mois)

-Apport calorique quotidien raisonnable (de 1 800 à 2 500 calories par jour selon l'activité physique)


Manger bio, c’est manger sain !

Les pesticides et les OGM étant bannis de l’agriculture biologique, les produits bio contiennent des quantités négligeables de résidus de pesticides, contrairement à leurs homologues issus de l’agriculture "conventionnelle". La consommation du bio permet donc de limiter l’accumulation de ces substances toxiques dans notre organisme.

Manger bio, c’est manger mieux !

Les produits issus de l’agriculture biologique contiennent davantage de nutriments, minéraux et de vitamines. S’ils sont récoltés à maturité, leur teneur en antioxydants et en vitamines sera supérieure.

Manger bio, c’est meilleur !

Comme les produits bio sont généralement issus d’une culture locale et sont récoltés à maturité, ils bénéficient de nombreuses qualités gustatives, olfactives et visuelles. Les fruits sont ainsi savoureux et conservent toute leur fraicheur

Manger bio, c’est prendre soin de la nature !

Consommer des produits biologiques dans un circuit court permet d’encourager l’économie locale. Conséquence directe : on réduit l’énergie et les rejets toxiques dus à la production et l’importation.

De plus, en refusant d’utiliser des produits chimiques pour les cultures, l’agriculture bio préserve la fertilité les sols et la qualité des eaux. La biodiversité et les ressources naturelles sont ainsi sauvegardées.



LES AMAP REPONDENT A TOUTES CES RECOMMANDATIONS


Elles permettent de manger bio, local, de saison, varié.

Cuisiner permet de ne pas consommer d’aliments transformés. De ne pas gaspiller, ce qui aide à équilibrer le budget.


DANGERS DES PESTICIDES

D’après les données de la littérature scientifique internationale publiées au cours des 30 dernières années et analysées par les experts de l inserm :

Il semble exister une association positive entre exposition professionnelle à des pesticides et certaines pathologies chez l’adulte: la maladie de Parkinson, le cancer de la prostate et certains cancers hématopoïétiques (lymphome non Hodgkinien, myélomes multiples).Par ailleurs, les expositions aux pesticides intervenant au cours de la période prénatale et périnatale ainsi que la petite enfance semblent être particulièrement à risque pour le développement de l’enfant.


La littérature suggère une augmentation significative du risque de morts fœtales (fausses-couches) ainsi qu’une augmentation du risque de malformations congénitales lors d’une exposition professionnelle maternelle aux pesticides. D’autres études pointent une atteinte de la motricité fine et de l’acuité visuelle ou encore de la mémoire récente lors du développement de l’enfant. Enfin, une augmentation significative du risque de leucémie et de tumeurs cérébrales a été mise en évidence dans les méta- analyses récentes.

Plusieurs études cas-témoins et de cohortes montrent une augmentation du risque de malformations congénitales chez les enfants des femmes vivant au voisinage d’une zone agricole ou liée aux usages domestiques de pesticides (malformations cardiaques, du tube neural, hypospadias).

Une diminution du poids de naissance, des atteintes neurodéveloppementales et une augmentation significative du risque de leucémie sont également rapportées.

Le lien entre certains pesticides, qui ne sont plus utilisés, et des atteintes de la fertilité masculine a été clairement établi mais de nombreuses incertitudes subsistent en ce qui concerne les pesticides actuellement employés.

Le lien entre pesticides et infertilité chez la femme est mal connu et mériterait d’être mieux étudié.


Le stress oxydant semble jouer un rôle majeur, comme dans la maladie de Parkinson. Des dommages à l’ADN ou des perturbations de certaines voies de signalisation pouvant conduire à une dérégulation de la prolifération ou de la mort cellulaire, ou des altérations du système immunitaire sont autant de mécanismes susceptibles de sous tendre les effets des pesticides sur la santé.














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